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Je suis fière d'être un gilet jaune (point barre ./)

6 novembre 2021

Á lire par tous les amoureux des "nuisibles".

https://www.aspas-nature.org/actualites/peine-prolongee-dun-an-pour-les-nuisibles/

Peine prolongée d’un an pour les « nuisibles » !!

28/10/2021

Par un tour de passe-passe, le Ministère prévoit de retarder d’un an la révision du classement des « espèces susceptibles d’occasionner des dégâts » (ESOD) ! Renards, corneilles, martres et d’autres animaux sauvages considérés comme « nuisibles » pouvaient espérer sortir de cette sordide « liste de la mort » le 30 juin 2022, or l’État veut prolonger l’autorisation de leur massacre jusqu’au 30 juin… 2023 ! L’ASPAS vous invite à donner un avis DÉFAVORABLE à ce projet de décret, en participant à la consultation publique avant le 11 novembre 2021.

Le Ministère justifie cette décision en invoquant la crise sanitaire pendant laquelle « les fédérations de chasseurs n’ont pas été en mesure de mener à bien leurs missions de suivi et de collecte de données sur les dégâts ESOD »…

En France, tel ou tel animal est classé « ESOD » selon la quantité de dégâts qu’il provoque aux activités humaines, à charge pour ceux qui veulent les tuer de rassembler les données nécessaires. Pas de données = pas de classement « ESOD » ? Que nenni ! Par cette décision, le ministère allonge la durée du massacre pour laisser le temps aux chasseurs de rassembler des éléments… pour continuer à justifier le massacre ! Ceci est d’autant plus scandaleux que, depuis que ce classement existe, les données sont récoltées par les chasseurs ( !!) et ne sont soumises à aucune vérification officielle.

D’autre part, s’il y avait eu une explosion des dégâts en période de confinement, cela se serait su, et des actions d’urgence auraient été entreprises.

Pour l’État français, les animaux sauvages sont des présumés coupables : autoriser les tueries une année supplémentaire, c’est « agir en amont d’un risque afin d’empêcher sa réalisation ». En bref, on tue avant de savoir s’il va y avoir des dégâts !

« Nuisibles »… vraiment ?!

Ils sont 10 animaux à voir leur classement comme « nuisibles » revu tous les 3 ans : renard roux, martre des pins, belette, fouine, putois d’Europe, pie bavarde, geai des chênes, corneille noire, corbeau freux et étourneau sansonnet.

Grâce à l’ASPAS et à l’action d’autres associations, ces animaux ne sont plus « nuisibles » partout : depuis notre victoire partielle devant le Conseil d’État, le 7 juillet dernier, le piégeage du putois est suspendu dans les deux départements où il était encore classé « ESOD » (Pas-de-Calais et Loire Atlantique), et le renard est déclassé dans l’Essonne, le Val d’Oise, les Yvelines et certaines zones du département des Vosges. D’autres animaux ont aussi profité de ce jugement : la martre des pins dans l’Ain, la Moselle, les Hautes-Pyrénées, l’étourneau dans la Marne et la pie bavarde dans le Loiret (lire ici).

Pour ces animaux-là, dans quelques ces départements uniquement, retarder d’un an la nouvelle liste des ESOD est bénéfique (même s’ils continuent à être inquiétés par la chasse…), mais pour des centaines de milliers d’autres animaux qui n’ont rien demandé à personne, cette prolongation de la sentence, que le Ministère justifie par la crise du Covid-19 (!), est proprement scandaleuse ! 

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4 juin 2020

Un an après la noyade de Steve Caniço.

 1 an après la noyade du jeune Steve suite à une violente charge policiere totalement irresponsable, justice n'as toujours pas été rendue à lui et sa famille !
En revanche cette dernière(la "justice") vas attaqué les fêtard et lancé une enquête pour "violences avec armes" envers la police... C'est complètement hallucinant et indécent.
Il ne faut pas s'étonner des scènes d'affrontements de plus en plus régulières avec les forces du désordre quand celles ci peuvent tué en toute impunité sans craindre les sanctions.
Attention Christophe CastanerNicole Belloubet, vous jouez a un jeu dangereux !
La vindicte populaire fera bien plus mal que celle du tribunal, vous en avez l'exemple outre-atlantique.
Pas de justice, pas de paix !
L’image contient peut-être : nuage, ciel et plein air, texte qui dit ’Neyade de steve LA JUSTICE LANCE UNE ENQUETE TE POUR "VIOLENCES AVEC ARMES CONTRE LES FETARDS!’
Nantes Révoltée

🔴 STEVE : LA JUSTICE LANCE UNE ENQUÊTE CONTRE LES FÊTARDS POUR « VIOLENCES » !

- Inversion hallucinante, les victimes de la répression soupçonnées de "violences volontaires avec arme, en réunion et sur personne dépositaire de l’autorité publique" -

L'indécence des autorités françaises semble ne pas avoir de limites, en particulier dans le contexte actuel de remise en question des violences d’État. Il y a presque un an, à Nantes, la police tirait des dizaines de grenades et de balles en caoutchouc sur des centaines de personnes simplement venues faire la fête en musique sur l’île de Nantes. Steve mourait noyé dans cette charge ultra-violente qui avait également causé des dizaines de blessés.

Un crime d'Etat. Aujourd'hui encore, ni les policiers qui ont tiré et frappé ce soir là, ni les donneurs d'ordres, ni le ministre de l'Intérieur n'ont été sanctionnés. Les proches de Steve et les personnes violentées ce soir là attendent toujours justice.

Nous apprenons à présent que la justice ouvre une enquête pour « violences volontaires avec armes ». Mais pas contre la police : contre les personnes qui ont été attaquées. La qualification complète est hallucinante : « violences volontaires avec arme, en réunion et sur personne dépositaire de l’autorité publique et dégradation en réunion ». Il faut donc s'attendre à des enquêtes à charge et des arrestations de personnes soupçonnées d'avoir été présentes le 21 juin dernier sur les quais de Loire. La manœuvre est pire qu’écœurante. Visiblement, les gens de pouvoir se croient absolument intouchables pour aller aussi loin dans l'ignominie.

La terreur d'Etat organisée dans les rues se poursuit plus que jamais dans les tribunaux.

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Article de Ouest-France :

« Lors d’une intervention policière controversée le soir de la Fête de la musique, en 2019, Steve Maia Caniço, 24 ans, était tombé dans la Loire. Le parquet de Rennes vient d’ouvrir une nouvelle information judiciaire pour « violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique ».

L’enquête sur la mort controversée de Steve Maia Caniço, lors d’une intervention policière la nuit de la Fête de la musique, l’an passé à Nantes, s’accélère. Une nouvelle information judiciaire pour violences volontaires sur policiers a été ouverte par le parquet de Rennes, où a été dépaysé le dossier.

« Les investigations diligentées se concentrent à ce stade sur l’ensemble des expertises techniques, tendant à avoir la vue la plus exhaustive possible du déroulement des faits », indique Philippe Astruc, procureur de la République de Rennes, confirmant une information du journal 20 minutes. Ces investigations viendront « compléter les nombreux témoignages déjà recueillis dans le cadre des enquêtes ouvertes après les faits par le parquet de Nantes ».

Au total, ce sont trois informations judiciaires qui sont instruites au tribunal judiciaire de Rennes, par le même magistrat instructeur. La première, « contre X, sous la qualification d’homicide involontaire », avait été ouverte l’été dernier. La deuxième, plus récemment, « contre X sous les qualifications de blessures involontaires, non-assistance à personne en danger, mise en danger de la vie d’autrui et violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique concernant l’intervention des forces de l’ordre », comme l’avait révélé Ouest-France .

La famille de Steve bientôt reçue par le juge

Et donc, cette troisième information judiciaire, « contre X sous les qualifications de violences volontaires avec arme, en réunion et sur personne dépositaire de l’autorité publique et dégradation en réunion d’un bien d’utilité publique (s’agissant de la prise à partie des forces de l’ordre) ».

Dans l’attente « des résultats complets » de ces investigations, « aucune mise en examen n’est encore intervenue », précise Philippe Astruc. Le magistrat instructeur doit recevoir prochainement la famille de Steve « pour leur donner la primeur de ces éléments techniques ».

Steve Maia Caniço, 24 ans, animateur périscolaire, à Treillières (Loire-Atlantique) avait disparu alors qu’il participait à une soirée électro, la nuit de la Fête de la musique. Son corps avait été découvert plusieurs semaines après, dans la Loire. Une fresque, qui lui rend hommage, est toujours visible quai Wilson, à Nantes. »

Source : https://www.ouest-france.fr/…/nantes-mort-de-steve-une-troi…

7 mai 2020

Le port du masque.

Vaste question. Comme chacun sait, il a d'abord été vivement déconseillé, surtout aux quelques "illuminés" qui prétendaient en porter car utiles selon ces mêmes illuminés. On a bien compris qu'aujurd'hui ils sont vivement conseillés, voire obligatoires dans certains lieux au prétexte qu'ils protègent les autres et non pas nous-mêmes, de nos propres projections.

TOUT SEMBLE CLAIR. Enfin, en ce qui me concerne, puisque je comprends vite à la condition qu'on m'explique longtemps, je n'ai pas encoe réussi à comprendre  qu'un masque qui empêcherait mes propres projections de s'évader, laisserait la porte d'entrée grande ouverte aux projections d'autrui. En effet quand j'éternue, par exemple, la force de projection est - surtout pour moi - assez puissante, et là mon masque fait barrage. Les gouttelettes que je partage librement sans masque certes au départ sont propulsées violemment, mais lorsqu'elles arrivent sur le nez de mon voisin, il y a bien une perte d'énergie, non ? Ma déduction serait donc que les gouttelettes qui sont  filtrées en sortie doivent bien aussi être un tant soit peu arrêtées en entrée... J'admets volontiers qu'un masque grand public ne saurait être parfaitement filtrant, mais pour moi, il est à peu près ausi efficace que le lavage des mains par exemple.

Voyez comme j'ai du mal à adhérer à certaines affirmations.

Lot de 10 masques chirurgicaux à attacher, 3 plis, taille unique ...

Mais le pire je l'ai entendu aujourd'hui. Pour le déconfinement, le gouvernement en appelle à nos responsabilités. Nous devons continuer à respecter au maximum toutes les bonnes habitudes acquises pendant le confinement. Et pour les personnes vulnérables Edouard Philippe annonce : "Nous faisons tout pour protéger les plus vulnérables, les personnes âgées, malades. Il n'y a pas de confinement obligatoire pour les personnes vulnérables après le 11 mai mais je dois dire à ces personnes de continuer pour votre sécurité à observer dans toute la mesure du possible les règles de prudence très strictes qui ressemblent à celles des deux derniers mois. Il ne s'agit pas d'ordonner mais de dire qu'il vous revient d'être prudent lorsque vous sortez ou que vous recevez chez vous votre famille, vos amis pour vous protéger et protéger les autres."  

Et olivier Véran d'ajouter : "A partir du 11 mai, "les personnes vulnérables devront limiter au strict minimum leurs sorties et contacts physiques. N'hésitez pas à porter un masque pour toutes vos sorties. Garder la distanciation physique est indispensable et n'hésitez pas à contacter votre médecin traitant." 

On est bien d'accord, que l'un et l'autre parlent des mesures à prendre pour protéger les plus vulnérables. Et je lis bien que les plus vulnérables ne doivent pas hésiter à porter un masques pour toutes leurs sorties. Pour autrui ? Il me semble pourtant qu'il s'agit des précautions qu'elles doivent prendre pour elles-mêmes, n'est-ce pas ? Alors utile ou inutile ? Je ne pense pas qu'on soit en train de nous expliquer que les personnes âgées doivent, plus que le reste de la population, porter un masque  pour mieux protéger les personnes jeunes. Si ? 

200 000 masques lavables distribués à Corbeil-Essonnes de mai à ...

Donc si elles doivent porter le plus possible un masque parce qu'elles sont vulnérables, le masque démontre bien son utilité... pour le porteur.

CQFD = comptez tous les menteurs maintenant !

Le 28 mai 2020.

Aux dernières nouvelles, on nous explique dorénavant comment entretenir les masques tissu. Et si on avait fait ça depuis les mois de février/mars ? Ça nous éviterait peut-être de voir toutes ces personnes qui portent leur masque SOUS leur nez, voir sous le menton...j'en passe et des meilleures.

C'était si difficile de dire "il n'y aura pas de masques pour tout le monde, mais vous POUVEZ EN FAIRE par vous-même. Attention aux précautions qu'il vous faudra prendre si vous voulez vous lancer dans leur fabrication..... "

Et que dire des personnes qui auraient sans aucun doute été épargnées si tout un chacun avait porté son masque ?

2 mai 2020

PRIVATISATION ET VENTE DE LA FRANCE À LA DÉCOUPE : LE MOBILIER NATIONAL MAINTENANT.

Copié/collé de l'article indiqué ci-dessous. 

https://www.vududroit.com/2020/05/privatisation-et-vente-de-la-france-a-la-decoupe-le-mobilier-national-maintenant/

1 MAI 2020     

 

Qu’est-ce que c’est encore que cette histoire ? Lorsque l’on s’informe sur les raisons du numéro de Paris-Match orné de la photo/provocation de Brigitte Macron annonçant « qu’elle s’engage pour les hôpitaux », on apprend la chose suivante :

« Lutte contre le Coronavirus : la France va vendre du mobilier national contre le Covid 19. Une vente aux enchères de meubles issus des collections publiques aura lieu en septembre au profit de la fondation hôpitaux de France présidée par Brigitte Macron. »

Pardon ?

Décodage :

  • « La France » ? Qui donc ? Quelle autorité publique a pris cette décision ?  
  •   Le mobilier national appartient à l’État, et par conséquent à la Nation. Il est inaliénable. Si l’on souhaite le vendre il faut auparavant le déclasser. Qui va le faire et pour quelle raison ?
  • Le produit de la vente sont des fonds publics et l’on se demande bien pourquoi les sommes obtenues en seraient attribuées à un organisme privé ce qu’est la fondation « hôpitaux de France ». Pourquoi et à quel titre ? Sur quelles bases juridiques ?
  • Comment est-il possible que Madame Macron qui bien qu’elle n’ait aucune fonction officielle publique soit manifestement intervenue par l’intermédiaire de son mari pour prendre la décision de vendre à l’encan des biens d’État. Et puisse recueillir ensuite le produit de cette vente en tant que personne privée présidente d’un organisme de droit privé ?

Au-delà de l’aspect moral profondément déplaisant de cette opération de communication, celle-ci sent le droit pénal à 100 km.

Explication :

•            tout d’abord, pour se mettre en avant et jouer les humanitaires soucieuses des intérêts de la Nation et après que son époux ait détruit le système hospitalier français, Madame Macron joue les bons samaritains. Mais elle se garde bien de solliciter ses amis milliardaires oligarques, vous savez, ceux qui nous avaient annoncé le versement de sommes ronflantes au moment de l’incendie de Notre-Dame, sommes que pour certaines on attend toujours. Non non elle tape dans la caisse publique, c’est plus facile. A priori Bernadette Chirac ne s’est jamais autorisée cette facilité au profit de la fondation quand elle la présidait.

•            Ensuite cette opération est menée exclusivement dans l’intérêt personnel de Madame Macron. Sur le plan juridique, cela ne semble pas permettre de justifier le déclassement de biens publics inaliénables pour les vendre à l’encan. Ce montage semble bien justiciable de l’application de l’article 432–15 du code pénal qui sanctionne le détournement de biens publics. De plus celui-ci serait double, d’abord les meubles dont on va quand même rappeler que Monsieur et Madame Macron n’en sont pas les propriétaires et qu’ils appartiennent à tous les Français. Ensuite les fonds recueillis sont évidemment des fonds publics, et les voilà attribués à Madame Macron personne privée pour faire reluire sa communication.

•            Enfin les époux Macron ont pris cette initiative en tant que personnes publiques. Ils auraient dû le faire en théorie exclusivement pour des motifs d’intérêt général. Or le produit de la vente sera versé à Madame Macron personne privée en tant que présidente de l’organisme privé Fondation des hôpitaux de France. Ce mélange des genres public-privé, cette double casquette que l’on porte en étant des deux côtés de la barrière est sanctionnée par le code pénal et l’article 434–12 du code pénal qui sanctionne la « prise illégale d’intérêts ». Le caractère « intérêt général » de la décision de la vente à l’encan du mobilier national doit être chimiquement pur. Or en la circonstance le fait d’en attribuer le produit à la structure privée présidée par Madame Macron fait peser un lourd soupçon sur la motivation en la polluant avec un caractère privé. Monsieur et Madame Macron en tant que personnes publiques ont la surveillance et l’administration de la décision de cette vente. En tant que personne privée, Madame Macron destinataire des sommes à un intérêt personnel privé, Monsieur Macron en tant qu’époux de celle-ci, un intérêt personnel indirect également privé. Dura lex sed lex. La jurisprudence désormais séculaire concernant cette infraction est de ce point de vue intraitable.

Peut-être serait-il nécessaire d’arrêter de faire n’importe quoi. Et la moindre des choses serait de donner toutes les informations plutôt que de confier la communication aux journaux officiels de la flagornerie, Paris-Match et Gala.

La une de Paris-match de cette semaine:
3704

2 mai 2020

Liberté d'expression

Copié collé de cet article de   du 29 AVRIL 2020 (https://www.vududroit.com/2020/04/discours-dedouard-philippe-cette-constante-aversion-pour-la-liberte-dexpression/ )

DISCOURS D’ÉDOUARD PHILIPPE : CETTE CONSTANTE AVERSION POUR LA LIBERTÉ D’EXPRESSION 

Au cours du long embrouillamini de mesures plus ou moins bricolées présentées par le Premier ministre Edouard Philippe devant l’Assemblée nationale, ayant pour objet de fixer les modalités d’un déconfinement plus nébuleux que jamais, celui-ci a commis une curieuse embardée qui a pu sembler quelque peu marginale au regard du sujet principal, mais qui révèle une des fixations voire obsessions de la gouvernance macronienne, décidément peu à l’aise avec l’exercice des libertés publiques.

Une curieuse embardée

Fustigeant les « réseaux pas très sociaux » qui ont le malheur d’être encore un peu libres, en dépit des diverses lois liberticides dont cet exécutif est si friand (loi Avia, loi anti-pseudo-fake news, etc.) et visant à réprimer l’expression indépendante de l’opinion publique autant que faire se peut, sous les prétextes toujours  les plus vertueux dont l’Enfer est pavé, le chef du gouvernement a également pris à partie, sans qu’on ait bien saisi le rapport concret avec le déconfinement sur lequel les Français attendaient en revanche un peu plus de clarté et de réelles lumières, ces « commentateurs » de quelque « démocratie médiatique » subitement vouée aux gémonies sitôt qu’elle s’éloigne de la ligne du Parti Unique et qui, selon lui, ont le malheur de débattre dans lesdits médias ou d’émettre une pensée critique à l’encontre de l’action dudit gouvernement. Curieuse conception du débat public.

Cette petite musique n’est pas nouvelle, elle constitue même une véritable ritournelle à laquelle les citoyens français sont désormais habitués. On se souvient par exemple d’un Emmanuel Macron fustigeant, dans ses vœux à la presse du 15 janvier 2020, la « société du commentaire permanent », ne manquant pas au passage d’égratigner comme il se doit les réseaux sociaux, naturellement coupables de propager des idées incontrôlables propres à enflammer l’esprit des gueux réfractaires (le pays était alors en proie à la vive contestation du projet inepte et inabouti de réforme des retraites), semblant oublier que la société du commentaire permanent est très exactement la définition de la démocratie dont il n’appartient pas à l’exécutif de définir les tranches horaires dans lesquelles celle-ci serait autorisée à s’exercer.

L’exécutif macroniste a décidément du mal à se souvenir que c’est l’opinion publique qui produit la démocratie et non le gouvernement des experts qui, toutefois, a pour fonction éminente d’éclairer cette-dernière, et que c’est donc toujours, in fine, le débat public qui la nourrit et la caractérise.

L’attaque contre ces « commentateurs » est d’autant plus cocasse que la plupart des médias mainstream ne se caractérisent pas franchement par leur opposition au pouvoir qu’ils ont en grande partie contribué à promouvoir, avec l’appui d’une instrumentalisation judiciaire sans précédent, le plus souvent fidèles et zélés relais de la propagande de ce désormais Titanic en plein naufrage (selon l’expression piquante de François Baroin au sujet d’un fantasmatique gouvernement d’union nationale auquel il lui semblerait absurde de participer : « Ce n’est pas quand le Titanic sombre qu’on monte dedans »). Mais il faut croire que le peu d’esprit critique encore présent est encore trop, trop de liberté, trop de démocratie, trop de contrôle citoyen de l’action de l’exécutif dont l’impéritie et l’amateurisme dangereux se sont révélés de bout en bout lors de cette calamiteuse gestion de crise sanitaire.

Si l’on ne sait toujours pas où sont les fameux masques commandés probablement depuis le bas Moyen Age pour combattre la Peste Noire mais toujours pas parvenus jusqu’à notre ère en raison de quelque mystérieuse faille spatio-temporelle, les masques de théâtre de la constante commedia dell’arte macronienne sont, eux, tombés aux pieds des spectateurs-citoyens depuis longtemps, et encore davantage à l’occasion de cette crise, révélant, pour ceux qui avaient encore de quelconques illusions, la véritable nature de ses mauvais acteurs. Il ne manque bientôt plus qu’à tirer le rideau.

L’opinion publique est partout chez elle

Se croyant probablement fort drôle, le Premier ministre qui, c’est le moins qu’on puisse dire, ne se caractérise pas par ses inoubliables talents d’orateur, a lancé aux députés une phrase manifestement destinée à flatter le docile aréopage parlementaire transmuté en chambre d’enregistrement, au sujet desdits commentateurs:  « La modernité les a souvent fait passer du café du commerce à certains plateaux de télévision ; les courbes d’audience y gagnent ce que la convivialité des bistrots y perd, mais cela ne grandit pas, je le crains, le débat public ».

On rappellera tout d’abord volontiers que si les traits d’humour des cafés du commerce, si caractéristiques de ce pays gaulois que l’exécutif ne goûte guère et méprise autant que de besoin, manquent tant à l’exécutif, il suffirait, pour satisfaire cette nostalgie, de rouvrir les bistrots, ce qui a été remis aux calendes grecques en raison de l’absence totale de préparation de cet exécutif à la crise sanitaire, tout occupé qu’il était à faire passer en force sa réforme des retraites à coups de LBD et de 49.3 plutôt que de s’occuper des masques, tests, respirateurs, frontières etc.

On soulignera également que l’opinion publique, plus ou moins éclairée, plus ou moins critique, parfois farfelue, parfois brillante, qu’elle s’exprime dans les troquets ou sur les réseaux sociaux, et quel que soit le mépris de classe dont elle fait l’objet, constitue la base sur laquelle, progressivement, se forment les jugements des citoyens, et que les élections ne sont jamais autre chose que le fruit de cette opinion exprimée librement et éclairée par divers biais intellectuels qui ne la surplombent pas mais l’alimentent dans le cadre de la confrontation des idées. L’exécutif macronien, qui s’est caractérisé par son autisme en matière de résolution des conflits sociaux et dans sa gouvernance en général, eût été bien inspiré d’écouter un peu plus cette opinion publique. Il ne semble pas que, lorsqu’on a commis autant de bévues, d’échecs voire de fautes sur lesquelles des comptes y compris judiciaires devront être rendus, on puisse se permettre quelque morgue que ce soit et il ne suffit pas de répéter mille fois le terme « humilité » pour l’incarner ou la ressentir véritablement. Encore ce problème de mauvais jeu d’acteur, décidément…

Par ailleurs, dans une sorte de syndrome stéréotypé du Baron noir en goguette à l’Assemblée, il est de bon ton d’opposer le vrai politique, qui est un métier (ce qui est difficilement compatible avec le fait de se revendiquer «fiers d’être des  amateurs ») de ce nouveau citoyen participant bien davantage qu’avant à la fabrique de l’opinion, co-constructeur actif du politique dont il est, rappelons-le à toutes fins utiles, le Souverain, mais aussi à la production de la vérité des faits (contre un discours propagandiste à sens unique), grâce précisément aux réseaux sociaux et à l’échange d’informations contradictoires. Vanter les mérites du débat parlementaire lorsqu’on a transformé l’Assemblée en armée de godillots et décidé, en tout début de crise sanitaire, l’application du 49.3, n’est pas très sérieux ni crédible. Le mauvais grimage n’a du reste pas tardé à dégouliner puisque, dans les discussions qui ont ensuite eu lieu autour du projet nébuleux de déconfinement, le Président de l’Assemblée, Richard Ferrand, le monsieur des Mutuelles de Bretagne mis en examen et néanmoins toujours juché sur son perchoir, a cru bon de répondre au leader de la France Insoumise Jean-Luc Mélenchon qui terminait son discours en disant « j’achève » : « C’est nous que vous achevez !». On peut entendre dans ces mots tout le respect, en effet, que porte la Macronie au débat parlementaire prétendument porté au pinacle quelques minutes plus tôt, dans une répartie qui, du reste, se situe quelque part entre les grincements courtisans du Ridicule de Patrice Leconte et, précisément, les blagues parfois bonnes parfois mauvaises du café du commerce désormais directement importées dans l’hémicycle, la buvette étant probablement fermée pour cause de coronavirus.

On sait que l’exécutif est de plus en plus agacé par l’expression des critiques visant la gestion calamiteuse de la crise sanitaire, agacé et manifestement très inquiet des futures poursuites judiciaires qui ne manqueront pas d’intervenir en des proportions infiniment supérieures à celles liées au scandale du sang contaminé, et les appels à l’union nationale, rameutant tous les seconds couteaux du « monde d’avant » non plus que la métaphore guerrière (les fameuses « brigades » de traçage mises en place pour le déconfinement, dont le nom a de quoi surprendre, cherchent sans doute à renvoyer aux célèbres Brigades du Tigre pour celui qui s’est improvisé en Clemenceau de foire) n’y changeront rien.

La contradiction nourrit la démocratie

Ainsi, quelques jours plus tôt, Emmanuel Macron avait enragé, comme le rapportait Le Parisien, contre ceux qui osent émettre des critiques « sur les plateaux télé », visant cette fois non seulement les commentateurs, experts et autres intervenants, mais aussi les opposants politiques. Le chef de l’Etat avait également fustigé, fin mars, les « irresponsables » qui « cherchent déjà à faire des procès », tout cela depuis une usine de fabrication de masques dont l’exécutif expliquait doctement quelques semaines plus tôt au bon peuple que ceux-ci ne servaient à rien -sur fond de croyance béate voire stupide en la capacité du marché mondialisé à assurer la sécurité sanitaire de nations vouées aux gémonies dans leurs aspirations légitimes à la souveraineté (systématiquement vidée de sa substance dans l’idéologie macronienne par l’évocation d’une souveraineté européenne fantasmagorique et ontologiquement inexistante). Ajoutons qu’en dépit d’une instrumentalisation judiciaire devenue coutumière, il n’appartiendra pas à l’exécutif macronien de décider des actions en justice à venir. Par ailleurs, et jusqu’à preuve du contraire, les « irresponsables », dans une crise gérée avec autant d’approximations, d’amateurisme et de zones d’ombre (masques, tests, respirateurs, frontières…), ce sont les personnes qui, précisément sont « aux responsabilités ». L’opinion publique s’exprime. Les responsables politiques rendent des comptes. C’est ainsi que fonctionne la démocratie en dépit de la jurisprudence d’autoamnistie du fameux « responsable mais pas coupable » dont le revirement est à prévoir tant il était inepte et désormais socialement inaudible.

Il convient par conséquent de rappeler à cette fine équipe que l’opinion publique non seulement ne se taira pas mais s’amplifiera, que les opposants politiques sont, jusqu’à plus ample informé, encore libres de faire leur travail de lecture critique et de contre-pouvoir, cela s’appelle la démocratie et les Français y semblent plutôt attachés, et que les médias bien que souvent complaisants ne sont plus soumis à un quelconque contrôle du Ministère de l’Information. Ceux qui avaient misé sur le confinement et la crise pour verrouiller, une fois de plus, la liberté d’expression et la nécessité du contrôle critique de l’action publique, en seront pour leurs frais.

Non, décidément, le jour d’après ne ressemblera pas au jour d’avant. Par chance.

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10 janvier 2020

La sauvagerie ordinaire.

21 décembre 2019

Les voyez-vous ces cloportes immondes, ces scorpions maléfiques ?

Voici venu les temps des fêtes, de la joie, de la bonne humeur.

Etourdissons nous jusqu'à l'oubli. Mais avant de sombrer dans l'inconscience, je vous propose ce petit  texte de Juan Branco.

 

Je pense que la seule chose qui nous reste, c'est les ridiculiser.

Quant un gouvernement en est réduit à de tels moyens pour simplement ne pas sombrer, de grandes questions se posent.

Que peuvent-ils bien se dire, ces êtres inanes et sans pensée, pour se convaincre qu'ils n'ont pas vrillé ?

Pour continuer, sur leur voie étroite et laide, enquillant les réformes technocratiques sans densité, à s'enfoncer ?

Peut-être un devenir-gourou d'Emmanuel Macron, qui, ayant choisi les plus nuls de la classe, peut les subjuguer en les convainquant de son génie, les empêchant de se rendre compte de l'absurde dans lequel ils sont entrain de choir.

Il suffit de voir Muriel Pénicaud tenter d'expliquer sa propre réforme sans y arriver, désespérée, comme cherchant un sens à ce qu'elle est en train de faire - et l'imaginer se raccrocher à l'image divine de l'enfant-roi, en conseil des ministres, la convaincant de continuer. Belloubet, Castaner, Riester, tandis que Philippe, le ton sombre, tente simplement de surnager.

Et Attal, ce petit roquet, oh comme il me fascine, des années après dans cette persistante arrogance, emplie de morgue et de médiocrité...

Non vraiment, il y a quelque chose de l'ordre de la folie, à les voir ainsi, pour rien, si ce n'est complaire à leur maître, jusqu'au bout persister. Quelque chose qui oscille entre le rire et le grand danger.

Méfions-nous, y compris de nos grandes embardées: nous sommes face au néant. Et cela requiert une grande force, face à ces êtres, de ne pas, à notre tour, y sombrer.

Une grande force, que de montrer leur ridicule, sans ne jamais relativiser, ni non plus sombrer en une gravité qui ferait trop honneur à ce qui n'est que l'expression de leur nullité. De continuer à penser, en un environnement où, de Ruffin parlant de ses gaufres à Berger de ses jupes, tout nous appelle à sombrer dans la farce qu'ils semblent nous proposer - alors qu'au loin des personnes continuent de mourir par palanquées, de la précarité, de la violence sociale, des yeux crevés.

On fait un live demain, si vous voulez, pour en parler. Mais je suis sévèrement inquiet, et me demande comment tous ces gens font pour, à eux-mêmes, se faire croire que ce que nous sommes en train de vivre - que ces scènes - appartiennent à l'ordre de la normalité.

Comme si une civilisation toute entière... allez, pensées.

Juan Branco 18 décembre.

26 novembre 2019

Chloé Tessier une petite bonne femme qui force mon admiration.

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Sans titre 1

Suite à sa lettre ouverte, Chloé s'est déplacée pour obtenir des réponses.

 

Chloé Tessier - Gilet Jaune 
🚨Demande D'EXPLICATIONS au Préfet et Élus (députés et maire)... suite aux VIOLENCES POLICIÈRES commises en toute impunité !🚨

Car le gouvernement est prêt à tout pour protéger les intérêts des puissants...!!💩

➡️Nous sommes donc allées à la préfecture demander une réponse à ma lettre ouverte sur les violences d'État et policières. Le préfet l'a bien reçu et il doit y répondre avant le 05Décembre. (Preuve audio si besoin...😈)
➡️Après nous sommes allées à la mairie de Caen donner la lettre au cabinet du maire et demander un RDV avec lui... j'ai été rappelé quelques minutes après pour me proposer un rdv mi Décembre.
➡️ Vendredi nous serons reçu par un député de larem.

⚠️Notre question étant pourrons nous manifester le 5Décembre sans craindre une répression féroce et scandaleuse du gouvernement pour encore une fois protéger les intérêts des puissants.⚠️

Nous souhaitons demander des comptes aux membres du Gouvernement pour les mettre face à leur ignoble politique et les obliger à assumer leurs décisions qui brisent des vies !
Il faut être partout, en manif, en action, mais aussi mettre la pression sur élus... c'est une guerre des nerfs et de communication.

Merci aux personnes qui m'aident et me soutiennent dans ces démarches.💛

 

25 novembre 2019

DETRESSE DES MIGRANTS SACRIFIES EN MER.

 

https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/migrants-deux-avocats-veulent-que-l-ue-soit-poursuivie-pour-crime-contre-l-humanite_2081944.html?fbclid=IwAR0P0JnLQYpP8Uu8VK6ATfXue_y7Tho9behrnmuFBCb3xzKgCOjWxWhYHzc

"SACRIFICE DES MIGRANTS"

Migrants : deux avocats veulent que l'UE soit poursuivie pour crime contre l'humanité

Par LEXPRESS.fr avec AFP ,

Des migrants traversant le détroit de Gibraltar sur un bateau pneumatique en juin 2018

Des migrants traversant le détroit de Gibraltar sur un bateau pneumatique en juin 2018

 

Reuters/Jon Nazca

Les juristes Juan Branco et Omer Shatz ont transmis une plainte de 245 pages à la procureure de la Cour pénale internationale.

Deux avocats ont demandé ce lundi à la Cour pénale internationale (CPI) de poursuivre l'Union européenne et ses États membres pour crimes contre l'humanité. La raison : de la mort de milliers de migrants qui ont péri en Méditerranée en cherchant à fuir la Libye. Ces avocats, le Franco-Espagnol Juan Branco, et le juriste israélien Omer Shatz, tous deux basés à Paris, ont indiqué avoir transmis une plainte de 245 pages à la procureure de la CPI, Fatou Bensouda. 

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Le dossier, selon eux, fournit "suffisamment de preuves impliquant les hauts responsables et agents de l'UE et des États membres dans des crimes contre l'humanité commis en application des politiques migratoires de l'UE en Méditerranée et en Libye" depuis 2014. Plus de 12 000 personnes sont mortes depuis cette date en Méditerranée centrale, en tentant de rallier l'Europe depuis la Libye, ce qui en fait la route migratoire maritime la plus meurtrière au monde, selon l'ONU. 

Une politique migratoire visant à "sacrifier les vies des migrants"

Pour Juan Branco et Omer Shatz, l'UE a eu recours à "une politique migratoire fondée sur la dissuasion et visant à sacrifier les vies des migrants en détresse en mer". Le seul objectif était de "dissuader les personnes se trouvant dans une situation similaire de rechercher un refuge sûr en Europe", accusent les avocats dans leur plainte a obtenu une copie. 

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Et lorsque cette stratégie a échoué à cause des opérations de sauvetage des ONG, arguent-ils, l'UE a fait appel aux garde-côtes libyens pour intercepter et renvoyer les migrants dans des camps de détention inhumains en Libye. "Cela en sachant parfaitement que c'était des personnes par ailleurs accusées de crimes de guerre, contre l'humanité... Ils [l'UE] ont volontairement financé ces individus [les garde-côtes libyens, NDLR]", a déclaré Juan Branco, ancien collaborateur de la CPI. 

"L'UE a facilité la mort de milliers de personnes par noyade"

"Au lieu de secourir immédiatement les civils en détresse en mer, l'UE a facilité la mort de milliers de personnes par noyade", accusent encore les deux avocats. Il n'est toutefois pas établi comment le bureau de Fatou Bensouda traitera de leur plainte qui cible les dirigeants et les agents de l'Union européenne et des États membres mais aussi spécifiquement la France, l'Allemagne et l'Italie, trois pays membres de la CPI. 

"Cette accusation n'a pas de sens et ne repose sur aucun fondement juridique", a réagi le ministère français des Affaires étrangères en mettant l'accent sur la "forte mobilisation" de la France "pour lutter contre les trafics d'êtres humains et les passeurs", notamment par "un travail avec les pays d'origine et de transit". 

"À l'initiative de la France, le Conseil de sécurité des Nations unies a pris en juin 2018 des sanctions individuelles à l'encontre de personnes impliquées dans la traite d'êtres humains et les trafics de migrants en Libye", a-t-il souligné, pointant également un engagement au niveau européen pour trouver une réponse "au défi des migrations dans le respect du droit d'asile" et la participation de la France "à l'accueil de personnes secourues en mer". 

En février 2011, la Cour pénale internationale avait été saisie par le Conseil de sécurité des Nations unies pour enquêter sur les crimes commis en Libye depuis la chute de Mouammar Kadhafi. Elle enquête déjà sur les accusations de crimes commis à l'encontre des migrants et des réfugiés en Libye "afin de déterminer s'ils relèvent de la juridiction de la Cour". 

21 novembre 2019

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