Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Je suis fière d'être un gilet jaune (point barre ./)
30 décembre 2018

Deux témoignages manifestations du 29/12/2018

Publication du 29décembre 2018 de Tous Unis - Tous Gilets Jaunes (FB)

 ROUEN LA POLICE GAZE VOLONTAIREMENT DES ENFANTS EN TERRASSE 

Après toute une journée où la police a gazé en boucle le centre-ville des passants finissent par aller leur dire qu’il y a des enfants en terrasse et regardez attentivement la réaction ! les flics s’énervent et balancent des grenades lacrymaux sur la place où il y avait plus AUCUN GILET JAUNE et juste des passants et des enfants en terrasse !!!! regardez le livreur en vélo ils lui jettent aussi une nouvelle grenade dessus !
Ensuite regardez le milieu de la vidéo quand on leur dit mais vous êtes fous c’était des enfants le mec agite sa gazeuse en nous demandant si on en veut aussi !!! les enfants de 5 ans tout autour qui pleurent !
J’ai interrogé les commerçants après tout le monde était choqué ! les commerçants disaient depuis le matin il y a eu aucune agressivité pour les commerces manif tranquille juste les flics qui pètent des plombs et gazent rue des Carmes et partout !
Dans la ville tout le monde commence à comprendre quand les CRS passent les gens s’enfuient en courant ! Ca va aller jusqu'où comme ça ?

 

🔴 NANTES : LA POLICE BLESSE TRÈS GRAVEMENT UN MANIFESTANT

En fin d'après-midi ce samedi 29 décembre, la police a très gravement blessé un jeune manifestant de 22 ans. Le défilé de 2000 Gilets Jaunes, globalement calme, et encadré par un grand nombre de policiers a subi une violence totalement disproportionnée. Visiblement, il s'agissait de frapper les chairs et marquer les esprits. Le jeune manifestant, touché par un tir de balle en caoutchouc en pleine tête, au moment d'une charge, s'est effondré sur le Cours des 50 Otages, près de la Préfecture.

Gisant inanimé dans une marre de sang, le jeune homme a été évacué inconscient, avec une plaie importante au visage. Les CRS ont tiré des grenades et chargé pour éloigner les manifestants de la scène, pendant que la BAC mettait les photographes à distance. Une rumeur, sans doute liée à la violence du contexte et à l'abondance de sang, évoquant un décès, s'est alors propagée dans la foule : elle est fausse.

Le blessé a été admis au CHU de Nantes, dans un état très grave, mais bien vivant, et devrait subir une opération.

Quelques témoignages :

- Un manifestant : « Il est tombé à 5 mètre de moi par un tir de Flash- Ball. Deux de mes amis sont allés l'aider et les flics les ont matraqué. »

- Un témoin : « Aucun massage cardiaque n'a été prodigué par les forces de l'ordre. Les pompiers ont effacé les traces de sang. Un autre personne a été évacuée (conscient) par tir de LBD derrière la tête. Plusieurs autres blessés. »

- Des photographes : « Il a perdu beaucoup de sang et une intervention tardive des pompiers pour l’évacuer... La BAC (police) tentait de repousser les photographes afin que trop de photos ne soient diffusées sur la toile. »

« Une large plaie ouverte du côté de la tempe. C'était lors d'une charge de CRS et de la BAC qui se sont acharnés sur la personne au sol, lui fouillant son sac alors qu'elle gisait inconsciente.»

Depuis un mois, des dizaines de personnes ont été gravement blessées au visage par des tirs policiers, et au moins 11 d'entre elles ont été éborgnées. Une femme de 80 ans est morte après avoir reçu une grenade à Marseille. La police tire pour faire mal, elle tire pour faire peur.

Nous souhaitons le meilleur rétablissement à ce jeune manifestant, et beaucoup de courage à sa famille.

ACTE VII - UN SAMEDI SOUS LES COUPS

Nantes, France - 29 décembre 2018

L’image contient peut-être : une personne ou plus, personnes debout, arbre et plein air

Le rassemblement était aujourd'hui prévu à 13h à la croisée des trams à Commerce.

J'arrive sur place vers 13h10 et prends ma première photo à 13h13. On y voit deux membres de la BAC maîtriser des hommes au sol. A l'arrière plan, un autre policier donne des coups de pieds au visage à un troisième, également au sol, tenu par ses collègues.

L’image contient peut-être : une personne ou plus, chaussures et plein air

Le ton de la journée est donné.

Un peu plus tard, près de la préfecture, alors que je photographie une arrestation violente (la personne interpellée a le crâne en sang) un policier cagoulé et armé d'une matraque télescopique me crie "Le prochain c'est toi, je vais démolir ta gueule et ton appareil". Un CRS s'interpose entre nous et permet que la menace ne soit pas mise à exécution aussi tôt.

L’image contient peut-être : 1 personne, arbre et plein air

Tout au long de l'après-midi, je suis témoin de violences policières totalement disproportionnées aux regard du comportement des manifestant.e.s. Les coups pleuvent, indifférenciés.
L’image contient peut-être : 1 personne, chaussures, enfant et plein air

Reportage complet à venir sur Hans Lucas

Reporters sans frontières / Reporters Without Borders / RSF Amnesty International France

Régine Eure a partagé une publication.
L’image contient peut-être : une personne ou plus, personnes debout et plein air
Francois Schock

A Nantes un manifestant est entre la vie et la mort suite a un énième tir de flashball en pleine tête. Macron et sa police hors contrôle sont de vrais bouchers.

19h: il serait actuellement au bloc. Le danger de mort semble écarté mais reste à savoir quelles seront les séquelles. France info pour sa part parle d'une plaie à la tête.

Rassemblement proche du CHU de Nantes terminé.

---

Le drame actuel c'est que la Police ne reçoit aucune remarque du gouvernement concernant les mutilations volontaires (le flashball n'est pas fait pour viser la tête et les CRS + BAC visent volontairement la tête...), ce qui les conforte de jour en jour. On est face à un gouvernement qui craint la Police et donc la Police n'est plus sous contrôle.

On a jamais eu autant de blessés graves en manifestation depuis des décennies que lors du mouvement des gilets jaunes.

J'ai du mal à saisir comment on va sortir de ce problème et il faut qu'on ait un discours clair pour qualifier la situation : cette situation est -une violation par la Police, de l'Etat de droit-. Et c'est bien plus grave que les actes des casseurs qui sont des responsabilités "individuelles", puisque ces mutilations volontaires sont pratiquées par des forces de l'ordre sans aucun des leurs pour calmer leurs collègues en roue libre.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Je suis fière d'être un gilet jaune (point barre ./)
Newsletter
Publicité